Un expert en origami plie une seule feuille de papier pour créer ces portraits détaillés et expressifs.

João Charrua est un artiste basé au Portugal dont la bio Instagram indique  » Je plie du papier « . Et c’est vrai, il ne fait que plier du papier, mais il le plie pour créer ces visages à la fois sinistres et magnifiques qui semblent contenir le poids de secrets d’une valeur de cent ans. Charrua est profondément fasciné par les masques, et il pense qu’un masque « porte intrinsèquement une énergie à laquelle nous nous identifions d’une manière ou d’une autre ». Il les considère comme des portails vers notre imagination, porteurs d’une énergie mystérieuse et magique, et c’est cette énergie qu’il a tenté de recréer dans ses portraits en papier pliés de manière complexe et travaillés avec précision !

Concepteur : João Charrua

Charrua crée des visages humains expressifs et détaillés à partir de simples feuilles de papier, en les ornant de nez délicats, de mâchoires anguleuses, d’yeux caverneux et de sourcils solides. Il modélise ces visages humains à la sérénité sombre par des plis soigneusement planifiés et méticuleux. Charrua a plongé dans le monde de l’origami il y a environ treize ans, alors qu’il essayait de trouver un intérêt commun à partager avec sa fille. « L’origami exige une pensée rationnelle et séquentielle, où chaque pliage fait partie de l’ensemble, et où tous les éléments doivent s’assembler pour produire le résultat final », explique-t-il. Son nouvel amour pour l’origami l’a encouragé à se renseigner sur les praticiens contemporains et il a été très impressionné par le niveau de détail et de patience que l’on peut atteindre si l’on s’investit vraiment dans cet art.

Le processus de Charrua est également très minutieux. Il fait généralement des croquis ou des ébauches en trois dimensions, où il visualise des caractéristiques spécifiques et travaille sur les prototypes initiaux avant de commencer à créer le modèle final. Il explique : « Je crois qu’en répétant le processus de nombreuses fois, certains gestes, plis ou techniques deviennent des actes routiniers, de sorte qu’un processus créatif naturel se développe, sous-tendu par le subconscient. » Le gros du travail est effectué bien avant que le premier fragment du modèle final ne voie le jour. Au prix d’intenses essais et de terreurs, il conclut finalement sur un visage qu’il estime digne d’être transformé en un portrait rendu avec précision.

Les portraits de Charrua ne sourient jamais vraiment. En fait, ils ont toujours un léger froncement de sourcils ou un sentiment de tristesse sur le visage, ce qui donne un air plus élégant et plus beau à leur personnalité globale ou pourrait être le secret de leur attrait visuel. Vous pouvez découvrir d’autres œuvres de Charrua sur son Instagram.

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