L’espace de travail méditatif offre une vue imprenable sur le paysage urbain.

Parfois, lorsque je rêve de mon espace de travail et de détente idéal, je pense à des fenêtres entièrement vitrées donnant sur quelque chose de pittoresque, comme une plage ou la nature. Mais comme je suis une citadine dans l’âme, je sais que je ne survivrais pas en vivant loin de la jungle de béton. La meilleure chose à faire serait donc d’avoir une vue imprenable sur la ville, même s’il ne s’agit que de paysages de construction et de quelques taches de verdure occasionnelles.

Concepteur : Luke Ogrydziak et Zoë Prillinger de l’OPA

Cette « retraite » conçue au sommet d’une maison de quatre étages est probablement proche de l’espace urbain dont je rêve. Aerie permet aux utilisateurs de disposer d’un espace de travail qui peut être transformé en un espace de loisirs à la fois méditatif, minimaliste, épuré et « respirant ». Il s’agit d’un espace à la fois physique et psychologique où l’on peut travailler, lire, se détendre et se reposer avec une vue sur San Francisco en face de soi. Bien sûr, il ne faut pas avoir le vertige si l’on veut en profiter, car il est en porte-à-faux par rapport à la maison.

Le plafond de cet espace est « ouvert sur le ciel », ce qui permet de bénéficier d’un éclairage naturel pendant la journée, que certains considèrent comme une meilleure source d’énergie que les ampoules électriques, au sens propre comme au sens figuré. La lumière du soleil traverse plusieurs couches de diffusion et est reliée à l’intérieur par le cycle quotidien du soleil. L’ensemble de l’espace est développé dans un ruban de verre horizontal avec quelques interruptions minimes, ce qui donne un sentiment d’immersion car on peut voir le paysage de la ville sous n’importe quel angle.

Un bureau intégré pour travailler et une chaise longue rembourrée sont situés sur le « bord », tandis qu’un salon et des étagères intégrées se trouvent dans la partie arrière. Comme je passe la majeure partie de ma journée à travailler, puis à me détendre en lisant (ou en faisant défiler mon téléphone), c’est l’aménagement parfait. Il ne manque plus qu’un espace pour la nourriture et le tour est joué. Enfin, si j’avais les moyens d’avoir quelque chose comme ça et si j’avais une maison de quatre étages où l’on pourrait la construire. On peut toujours rêver.

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