Le cadran de la montre de luxe de Girard-Perregaux est orné d’une météorite vieille de 4,5 milliards d’années

Il y a une certaine beauté poétique à voir comment une roche cosmique vieille de 4,5 milliards d’années se marie si harmonieusement avec l’une des technologies de mesure du temps les plus brillamment modernes au monde. Un gadget qui mesure le temps, orné de l’un des plus anciens vestiges de l’espace-temps.

Imaginez que vous attachiez à votre poignet un morceau de l’espace extra-atmosphérique, où le chronométrage transcende la simple fonctionnalité et devient un voyage cosmique. Girard-Perregaux, le vénérable horloger suisse qui compte plus de deux siècles d’héritage horloger, vient de dévoiler son dernier chef-d’œuvre, la Free Bridge Meteorite : une montre dotée d’un cadran forgé à partir d’une véritable météorite vieille de 4,5 milliards d’années. Cette merveille au poignet nous relie au ballet silencieux du passé de notre système solaire, offrant non seulement un instrument de mesure du temps mais aussi un lien tangible avec l’insondable immensité de l’espace lui-même.

Concepteur : Girard-Perregaux

La montre est logée dans un boîtier en acier inoxydable de 44 mm de diamètre, équilibrant robustesse et élégance avec ses 12,2 mm d’épaisseur. Il est doté d’un verre saphir très bombé de type boîte qui non seulement protège le cadran mais rehausse également l’attrait visuel de la montre, en offrant une vue distincte sous différentes perspectives. Le boîtier présente une harmonie de finitions brossées et polies, rappelant les jeux de lumière dans le cosmos.

L’attrait de la Free Bridge Meteorite réside dans son cadran, où le savoir-faire de Girard-Perregaux brille de tous ses feux. Le rehaut noir et les index métalliques luminescents apportent une touche contemporaine, améliorant la lisibilité tout en conservant la sophistication. Le design renonce à un repère à 6 heures pour accueillir le balancier à inertie variable, le logo GP à la position 12 servant d’hommage subtil à l’histoire de la marque et à son éthique du design.

Le joyau de la couronne de la Free Bridge Meteorite, comme son nom l’indique, est l’inclusion de plaques de météorite flanquant chaque côté du barillet, fixées par deux vis. Ces plaques, fabriquées à partir de la météorite Gibeon trouvée en Namibie, portent des motifs Widmanstätten uniques, servant de lien tangible avec le cosmos. Composées principalement d’un alliage de fer et de nickel et estimées à environ 4,5 milliards d’années, ces incrustations de météorite représentent magnifiquement le passage durable du temps et les merveilles de l’univers.

Technologiquement, la Free Bridge Meteorite n’est pas moins impressionnante. Le mouvement, visible à travers le fond en verre saphir, est le calibre automatique maison GP01800 de Girard-Perregaux. Il fonctionne à 28 800 alternances par heure et offre une réserve de marche de 54 heures, incarnant le dévouement de la marque à la précision et à l’endurance. L’utilisation du silicium dans les composants de l’échappement et du balancier renforce non seulement la fonctionnalité de la montre mais aussi sa longévité, grâce aux qualités antimagnétiques et à la résistance à la détérioration du silicium.

Un bracelet en veau noir avec une texture semblable à celle du tissu et des surpiqûres blanches près des cornes, fixé par une boucle déployante triple en acier, complète l’ensemble. Ce choix de bracelet confère une ambiance moderne à la montre et lui permet de s’adapter à un large éventail de situations, des réunions formelles aux tenues de tous les jours. La montre est vendue au prix de 27 100 EUR (~29415 USD), ce qui peut sembler un peu exorbitant, mais c’est le prix à payer pour porter à son poignet un fragment d’espace et une technologie suisse de chronométrage vieille de plusieurs siècles. Girard-Perregaux adoucit l’affaire en offrant une garantie prolongée de 5 ans…

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